La délégation du corps académique de l’ULB accorde une importance de tout premier plan à la liberté académique partout dans le monde.
Depuis 2016, elle a contribué activement à la mise en œuvre d’actions de solidarité : motions de soutien aux chercheurs menacés dans leurs pays, observations de procès, contribution à l’ouverture de mandats post doctoraux pour accueillir à l’ULB des chercheurs en danger dans leur pays d’origine.
Au cours des premiers mois de l’année 2020, notre attention s’est portée sans relâche sur le cas de l’anthropologue franco-iranienne Fariba Adelkhah, incarcérée en Iran depuis le 5 juin 2019. Alors que le politiste Roland Marchal, incarcéré en même temps qu’elle, a été libéré le 21 mars 2020, Fariba Adelkhah est toujours en prison. Au terme d’un procès kafkaïen, l’annonce de sa condamnation à six ans d’emprisonnement officiellement pour « rassemblements et collusion en vue d’agir contre la sécurité nationale » et « propagande » contre la République islamique a été diffusée le 16 mai.
La délégation du corps académique de l’ULB, en synergie avec de nombreuses autres Universités, se bat pour sa dignité et sa libération, réaffirmant son statut de prisonnière scientifique.
https://actus.ulb.be/fr/actus/institution-et-engagements/300-jours-de-detention-pour-fariba-adelkhah