En tant que représentant.e.s du corps académique au sein du Conseil d’administration de l’ULB, nous sommes très attentif.ve.s à la question de la soutenabilité de nos campus. L’engagement citoyen de la communauté universitaire et l’amélioration des infrastructures, dans une optique de développement durable, sont des enjeux prioritaires de notre programme 2020-2022. Ainsi restons-nous vigilants quant à la mise en œuvre de la vision d’université attractive et durable portée par le Plan stratégique de l’ULB, CAP2030 (https://www.ulb.be/fr/gouvernance/cap-2030-le-plan-strategique-de-l-ulb ) et plus particulièrement le Plan climat de l’ULB (https://www2.ulb.ac.be/el/EL58/content/EL58.pdf).
Penser globalement et agir localement, nous amène à considérer la problématique des changements climatiques comme un enjeu de société à l’échelle de la planète et à agir aussi dans notre sphère de proximité. En réaction aux constats et recommandations des scientifiques (y compris de l’ULB) (https://www.scientists4climate.be), la mise en œuvre du Plan climat à l’échelle des campus de l’ULB s’inscrit dans une démarche cohérente et responsable, le Plan climat vise la neutralité carbone pour 2050 en phase avec les objectifs climatiques internationaux.
En juin 2019, l’ULB s’est engagée officiellement dans la mise en œuvre d’un Plan climat visant une réduction des émissions de carbone importante à l’aune de 2030 (-14% par rapport à un scenario BAU). En décembre 2019, le conseil d’administration (CA) a validé le pool des 6 premières actions à mettre en place. Elles concernent deux thématiques centrales : la mobilité (politique de déplacement professionnel incitant les alternatives à l’avion ; politique de déplacement domicile/travail incitant des alternatives à la voiture ; promotion du télétravail) et l’énergie dans les bâtiments (Plan de rénovation structuré ; Réduction de la dette énergétique en travaillant prioritairement sur les nœuds énergétiques ; Mise en place des techniques efficaces de réduction de consommation énergétique)
En termes d’énergie, l’ULB en consomme pour ses activités de base d’enseignement et de recherche ainsi que d’autres activités de campus (résidences pour étudiant.e.s, restauration, culture, commerce). Elle présente des niveaux élevés d’intensité énergétique, supérieurs aux moyennes des bureaux bruxellois. Ceux-ci s’expliquent par une proportion importante de bâtis et équipements anciens et de pratiques peu responsabilisées. La politique énergétique de l’ULB ambitionne une gestion énergétique exemplaire, une amélioration progressive de l’efficience (infrastructures, équipements, usages) et une valorisation optimale des sources renouvelables d’énergie.
Que ce soit à la Commission de programmation des investissements (CPI) et au Conseil d’administration (CA), le CORACA insiste pour que tout projet du plan de rénovation se justifie par rapport à la vision 2050 d’un campus « bas carbone ». Par exemple, la rénovation des châssis-façades du bâtiment H au Solbosch prévue pour 2021 ne devra pas être un simple remplacement des châssis, mais l’occasion d’une mise en œuvre de solutions techniques les plus performantes aussi bien dans les matériaux, les équipements que des techniques mobilisées. (Point suivi en mai et juin 2020)